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Mon travail en cours d'écriture

       Tous les extraits de textes que je partage sur cette page

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Vers de Terres et Rimes de Cimes

Vers de Terre et Rimes de Cimes est mon prochain livre qui va sortir, il est déjà signé chez Edilivre, il sera composé de plusieurs poèmes dont certains écrits à l'adolescence et d'autres plus récents. En voici queleques uns...

Le Matin

Qu’est-ce que j’aime le matin
Bonne humeur et airs mutins
Une neuve inspiration
A toute mon attention

De la nuit les résidus
De mes songes assidus
Se couchent sur mon carnet
Et en vers surannés

Ou en slams percutants
Les mots s’en vont en chantant
Coulants sur mon parchemin
Virevoltant sous ma main

Libres et parfois ivres
S'évadant de ce livre
Qui s'endort à mon chevet
Et alors parfois se vêt

Une voyelle d’un accent
Ainsi vont les mots naissants
Et un point d'exclamation
Tout frissonnant de passion

Se mue en point final
D’un texte matinal !

Le Fada

J’ai une araignée au plafond
Un petit grain de poussière
J’suis ébréché du carafon
Fissuré de la soupière

​

             Du plafonnier je clignote
             Sinistré de la toiture 
            J’ai deux neurones qui flottent
            Dans de l’huile de friture

​

                        Je suis complètement fêlé
                       J’ai des lutins dans la tête
                      Et même un dragon ailé
                      Avec un QI de blette

​

                                      Je suis complètement jobard
                                       vraiment j’ai les plombs qui fondent
                                     J’suis laqué comme un canard
                                     Total en dehors du monde

​

                                               Et c’est peut être une chance
                                               De bugger du logiciel
                                               d’être con comme une planche
                                               Dans ce monde et sous ce ciel

Doux leurre

Seulement pour quelques heures
Tu la dilues, tu m’assommes
Et là lentement se meure
La douleur que tu embaumes

​

Mais elle est tapie dans l’ombre
Cette garce pernicieuse
Et lentement elle encombre
Mes connections laborieuses

Onguent, baume éphémère
Déjà l'arrogant cyanure
Te disperse et te digère
Et ré-ouvre la blessure

​

Éternellement tu cèdes
Sous l’assaut de la ciguë
Qui toujours ré-accède
Bien plus forte et plus aiguë

​

À mon esprit dilapidé
À mes lancinants neurones
À ma carcasse ridée
À ma volonté aphone

​

Pauvre gélule inutile
Tu m’aguiches, fais la belle
Pharmacopée imbécile
Tu es menteuse et cruelle

J’ai cru en toi oh! naïve
Je t’ai suppliée en pleures
Elle est revenue plus vive
Car tu n’étais qu’un doux leurre

Naissance de ce texte :

J’écris beaucoup, j’ai beaucoup d’idées, j’écris toujours plusieurs textes en même temps et comme je suis fascinée par ce qui échappe à mon entendement, la panne, le syndrome de la page blanche évidemment est un mécanisme que j’ai eu besoin d’écrire pour tenter d’en comprendre les rouages. Sur fond de conte fantastique, dans ce roman j’explore les méandres obscurs du cheminement de l’esprit d’un écrivain dans le processus de création et je m’interroge sur ce qu’est écrire pour ceux, qui comme moi, ne savent et ne peuvent faire que ça. La symbolique du pacte diabolique n’est ici que prétexte pour poser la question du prix de l’encre pour les auteurs qui écrivent comme ils respirent, parce qu’ils ne peuvent pas faire autrement, parce que sinon ils en meurent, parce que leur sang est de l’encre et parce que bien qu’en proie en permanence aux pires doutes, leur seule certitude est qu’ils doivent écrire que cela les tue ou pas.

​

Sang d'encre

 Fragments :

Et lui aussi, l’écriture le menait "in the border ligne", à la frontière de lui-même ; il se devait, pour pouvoir créer être sur la brèche, se tenir au bord de sa folie, être à la limite de sa raison, pour pouvoir sentir, appréhender, avoir de l’empathie pour cet « autre » qu’il écrivait. Il devait être hypersensible, émotif, fragile à l’extrême pour pouvoir se laisser envahir entier par le schéma mental de son personnage. Solide, sans doute, sans épreuve il n’était pas productif, heureux, sous antidépresseurs, dans le confort affectif il n’avait plus accès à son émerveillement et à son indignation ! Calme, raisonnable, il était incapable de créer, de jaillir d’une encre vraie. Sans révolte, sans passion, sans son caractère sanguin et réactif, il ne pouvait plus substituer ses doutes et ses espoirs à ses personnages.
C’était pour toutes ces raisons qu’il était aussi démuni devant sa brusque panne d’inspiration.

Rien, pas un mot, pas une seule larme d’encre ! Le néant absolu, le silence le plus assourdissant qui lui était donné d’imaginer ! Il en était sidéré, étourdit. Cette vacuité subite lui était totalement insurmontable. Comme s’il avait chuté dans ce vide terrible et qu’il s’était démantelé en percutant le sol. Sonné, il se sentait soudainement inutile et inopportun. Incapable d’intégrer cette nouvelle donnée : il n’y avait plus d’encre en lui ou elle s’était figée ! Comment cela était-il possible ? Il avait tant vécu ! Il s’était tellement brûlé aux charbons ardents de l’existence ! Au début, il avait songé que c’était passager, qu’il ne pouvait en être autrement, que le flot reviendrait forcement !
Mais, le temps passant, il avait dû se rendre à l’évidence, il n’y avait plus rien, il était vide, entièrement vide !
Il n’arrivait pas à l’admettre, bien qu’il soit contraint de le constater. Il avait passé, dans les premiers temps, des heures atterré devant sa page et son écran blanc, et ni à la plume ni au clavier ne lui venait la moindre idée valable.
Il s’était, pour se rassurer, convaincu qu’il manquait tout simplement de lecture. Il s’était donc acharné à lire encore plus, d’autres auteurs, d’ailleurs, de cette époque, à succès d’estime ou populaire, classiques ou innovants, sérieux ou affligeants ; ratissant au plus large, s’efforçant de découvrir tout, même ce qui lui déplaisait d’avance, même ce qui ne pouvait que l’encombrer, même ce qui lui paraissait être plus de l’escroquerie que de la littérature. Parce qu’il y avait vraiment beaucoup d’auteurs médiocres, voir criminels fulminait-il, lançant rageur contre le mur ce qu’il considérait comme des abominations aussi impudiques que mal verbalisées. Il passait souvent de l’agacement à l’exaspération, s’accrochant à ses petites merveilles que l’on découvre parfois en furetant sous les têtes de gondoles. Parce que ces rencontres-là étaient tout ce qui le motivait, comme certains hommes poursuivaient les jolies filles, lui cherchait de jolis vers, de douces et tendres proses ou des slams enflammés. Il se régalait de ces révélations qui lui donnaient le sourire pour des semaines. Cela lui permettait d’échapper au découragement que pouvaient produire en lui les nullités incroyables qui lui étaient conseillées par les médias et les incultes. Souvent délicieuse, sa quête pouvait parfois être déplaisante et se tenir à une ligne de conduite comme de finir toute œuvre commencée lui était par moment impossible. Comme tout chercheur d’or, il devait soulever une quantité énorme de boue pour une minuscule pépite. Il devait passer au tamis une montagne de poussière pour un nanodiamant ! Il hantait la Fnac, les librairies, la bibliothèque, les conférences... Il épluchait tous les jours la presse, l’actualité, ne ratait aucune émission littéraire... Quand un nouvel auteur lui parlait, il écumait ses livres et sa biographie ; quand un nouvel auteur ne lui parlait pas, il écumait ses livres et sa biographie ! Qu’il ait adoré ou qu’il ait révéré, il allait, parfois tant bien que mal, au bout de sa recherche, il s’armait pour prendre exemple sur les uns et échapper aux écueils des autres.
Mais l’encre ne revenait pas

De sa plume, ouvrir l’autre jusqu’à l’estomac, en renifler, en scruter le moindre recoin, peser son foie, ses couilles, son cœur... Découper en tranche son cerveau, lamelles après lamelles et répertorier son être tout entier, le passer au microscope et l’étiqueter religieusement, n’oublier ni les détours ni les recoins les plus sombres, le plus sale, dérouler ses intestins, les mettre sur la table et décortiquer cet ego à l’extrême pour en comprendre les méandres, les raccourcis et les sens uniques... Oui plume ou scalpel quand il était face à un personnage, il lui fallait démanteler l’autre sans oublier le moindre grain de peau, le moindre poil, et en découper chaque parcelle pour la passer au crible de son vocabulaire et le désarticuler d’un lexique acerbe ou tendre... Mais puiser, oui puiser son encre dans la moindre sécrétion corporelle qu’il pouvait cueillir, lui légiste de l’âme et des sens, armés d’un simple stylo, capable de démembrer un esprit jusqu’au plus profond de ses errements, de ses contradictions et de ses évanescences..."

115

115 Est le numéro de téléphone mis à la disposition des SDF quand ils cherchent un hébergement pour la nuit.

Ce texte raconte cette période de ma vie où j’étais SDF.

Lecture de Hôtel de sa mère la pute

                  extrait de 115

"Entrer en exclusion.
Entre deux démarches, ma fille en classe, après le taf du matin, j’ai couru les ouvreurs de portes... Dès midi, l’ouverture des réseaux comme on dit, lieu de deale pour les non-initiés, j’allais de bloc en bloc, de cités en cités, écumant les pires quartiers de Marseille en quête d’un ouvreur de porte ! Traverser les “quartiers”, repérer, les choufs, les guetteurs pour être dirigée vers les lieux de deale, ce n’est pas quelque chose que j’aurai pensé avoir à faire une jour ! Un lieu de deale, j’en connais qu’un pour mon shit et c’est suffisant, mais ils ne connaissent pas d’ouvreurs de porte, quartier trop clean où il n’est pas dangereux d’aller acheter du thc pour une femme, mais où on ne trouve pas d’arme ni de porte à ouvrir ! Alors malgré ma peur, j’écume les coins louches et blocs crasseux... Traverser les longs couloirs sordides, monter, dans les cages d’escalier, raser les murs, surveiller les alentours, se méfier des dealers, des descentes de condés, des caves où il est si facile d’être entraînée, heureusement que je suis armée, mais le périple est stressant, je dois l’admettre ! Négocier ! ce n’est pas mon point fort, j’ai appris à fuir, à tirer dans le tas, à me relever pour cogner, mais pas à négocier ! J’suis aux abois et c’est difficile à dissimuler, ces mecs ont bien des défauts, mais ils sont doués pour cerner les gens, mais j’suis une maman et je veux sortir du système alors je tente ! mais partout c’est le même deale, ils ouvrent une porte pour un peu d’argent, ça c’est pas un problème, mais ils veulent que je fasse la nourrice, en gros que je garde la came pour eux et ça c’est 15 piges de cayenne à la clef et là, c’est hors de question, ce qu’il faut savoir, c’est que si tu tombes, tu ne parles pas sinon t’es mort et si tu ne parles pas t’es direct alcatraz et ça c’est pire ! Putain, j’trouve pas ! Mais au passage, j’ai repéré les endroits où au pire des cas, je peux trouver des armes pour trois belins, avec M aux trousses, je prends note, ça peut servir ! Donc, je renonce au squat d’appart dans les HLM, pas le choix, trop dangereux, trop de risques, il faut que je trouve autre chose ! L’air de rien trouver un squat ce n’est pas si simple, entre les punks à chien, les Africains, les Roms, les immeubles squattables sont rares et ceux que je trouve sont occupés et la cohabitation ne semble pas négociable ! Il me reste quelques options, mais elles ne sont pas moins dangereuses en plus de mettre mon orgueil à rude épreuve, parce que oui il me reste un peu d’orgueil, je suis corse, c’est dans le sang alors tant que j’ai encore un peu de sang, je suis vaniteuse, c’est évident ! Bref, là c’est encore plus dangereux que le squat sordide sans chauffage ni serrure hantée par des psycho et des toxicos ! Nan, je veux bien sortir du système, mais pas à ce point ! J’erre en ville, scrutant tous les immeubles, les toits, les caves, les accès aux égouts, au métro, les magasins fermés, les morceaux de ville oubliés , les hangars abandonnés, les usines murées, chantiers abandonnés... Je prévois, je devrais sans doute entrer en exclusion, il ne me reste que deux semaines au foyer et toutes mes visites et demandes ailleurs ont été refusées, trop âgée, trop invalide, pas assez de revenus, trop de revenus (oui oui), trop jeune, j’ai tout entendu et je n’espère plus, j’ai deux semaines pour trouver un squat ! J’ai même visité la clinique abandonnée du célèbre Docteur Maure ! mais y’avait du monde sur le coup alors j’ai renoncé ! J’erre dans la ville, les yeux aux aguets, déshabillant chaque façade un peu défraîchie, scrutant tous les volets clos, observant toutes les portes faciles à ouvrir, toutes les maisons vacantes, les sous-escaliers à l’abri du vent, j’ai aussi écumé le port à la recherche d’un bateau accessible d’une bâche pouvant s’ouvrir d’un coup de lame, j’ai même repéré les cabines téléphoniques qui auraient pu servir d’abri !

Plus qu’une semaine et je sors du système ! L’AS du foyer m’annonce en marchant sur des oeufs qu’éventuellement, peut-être, si la personne sur la liste ne répond toujours pas, elle a une place pour moi à Adoma ! Retour en force du syndrome de l’attente d’organe, je ne suis plus rationnelle depuis un bail et je prie, oui je prie ! Ô ! Dieu du téléphone fait en sorte qu’elle est perdu son portable, je ne veux pas savoir si elle a plus besoin que moi de cette place, je ne veux pas savoir si elle est plus méritante ou plus en souffrance que moi, si elle a cinq gosses, si elle est malade, je veux cette place, ô Dieu des places en foyer, Dieu des rousses, Dieu des désespérés, pourrais-tu me donner cette place parce que je le sens bien là c’est cette place en foyer pour moi où une place au cimetière, je suis à bout, je ne vois pas d’issue et je vais me pendre putain de merde, je vais me pendre, j’en ai marre, j’ai tout essayé, j’ai tenté jusqu’au bout, mais là je suis en fin de course ! Il me faut cette place ! C’est monstrueux, horrible, de souhaiter que quelqu’un sombre à sa place, que quelqu’un ne réponde jamais à l’appel salutaire et si longtemps attendu, que quelqu’un manque de chance à ce point, mais c’est la guerre, j’ai une gosse, je suis fatiguée, au désespoir, et je veux cette place ! Stupidement je suis restée deux jours devant une étoile de mer offerte par une amie gitane à la supplier de me donner cette place ! jurant tout ce qu’il m’était possible de jurer que je payerais mon loyer quoi qu’il arrive, que j’arrêterais la drogue, que je tiendrais ma promesse à ma mère mourante en trouvant un éditeur, que j’aiderais mon prochain autant que je le pourrais... Faut-il être dingue pour en être à parler à une étoile de mer !

Et... j’ai eu la place ! et j’ai payé mon loyer, toujours sans jamais faillir et j’ai arrêté la drogue et j’ai trouvé un éditeur et j’ai aidé et aide encore mon prochain autant que je peux ! Parce que, je l’ai promis à une putain d’étoile de mer ! Cette étoile, je l’ai toujours et elle ne me quitte jamais, c’est débile, je sais, mais quand il n’y a plus d’espoir, on devient irrationnel et parfois on le reste un peu parce que sans aucun espoir, on est si peu de chose !"

115
"J’ai pesé le pour et le contre ! Pour : partir en pleine nuit terrifiée, en risquant dix fois ma vie et celle de ma petite ; contre : rester une nuit de plus terrifiée et risquer dix fois ma vie et celle de ma petite. Pour : être jugée, salie, humiliée, cataloguée par ce système qui je le pressens déjà va me broyer et me faire coupable et non victime mais contre : être jugée, salies, humiliée, cataloguée par cet enfoiré qui déjà m’a broyée et faite coupable et victime ! Pour : devenir froide et hermétique aux sentiments et aux coups de poing jusqu’à la fin de mes jours ; contre : rester sensible et victime des sentiments et des coups de poing qui pourrait me définir jusqu’à la fin de mes jours ! Pour : payer des années de restrictions et d’humiliations ma fuite, mais contre : payer des années de restriction et d’humiliation ma soumission ! Pour : tenter de vivre en fuyant ; contre : tenter de mourir en restant ! Pour : descendre en rappel par la fenêtre un soir de pleine lune avec toute ma vie sur mon dos ; contre : être jetée par la fenêtre un jour ou monsieur et mal luné avec une vie sans parents sur le dos de ma fille ! Pour : me faire tabasser à mort à coup de pied dans la tête pour avoir voulu fuir, mais contre : me faire tabasser à mort à à coup de pied dans la tête pour être restée ! Pour : perdre absolument tout ce que j’ai ; contre : perdre ma fille qui de tout ce que j’ai est l’unique trésor dont je ne saurai me passer. !

J’ai pesé le pour et le contre des heures dès jours, dès mois, durant et il n’y a que cette évidence : il faut partir Nunzia ! Là maintenant, immédiatement sans rien emporter que l’espoir d’une autre vie, sans aucune autre richesse que la vie que tu as enfantée, sans grand espoir, mais aussi sans l’absolu désespoir dans lequel tu rampes depuis des mois ! Il faut partir !
Il faut partir, il n’est plus temps de tergiverser, il faut tout perdre tout reconstruire et faire de la terreur l’essence pour ce fol exile loin de tes rêves, de tes envies, de tes dépendances !
Il faut partir ! combien d’excuses, de supplications, 
de regrets, de remords peux tu encore faire semblant de croire ou pardonner ?
Il faut partir, tout laisser, ce que tu aimes, ceux que tu aimes, ce dont tu as besoin, ceux dont tu as besoin, ce qui te lie à lui, ceux qui te lient à lui ! Quand il n’y a que la mort à offrir en partage, il faut partir. Il faut partir, sans rien, dans la nuit, dans le froid, dans la terreur... Ces affres, ces abandons, ces lâchetés, ces renoncements ne sont rien, parce qu’il te tuera demain, ou après demain, ou le mois prochain, parce qu’il n’a pas assez bu ; parce qu’il ne t’aime pas, parce qu’il a trop bu, parce qu’il t’aime trop ! Il te tuera c’est la seule certitude que tu peux avoir à cette heure où tu hésites entre le tuer ou te jeter par la fenêtre ! Il faut partir parce qu’il te tuera encore plus qu’il ne l’a déjà fait, il te niera encore plus qu’il n'est possible de le faire ! Il faut partir, ne te retourne pas, n’hésite pas, ne recule pas ! Car tu n’existes plus, ta peur existe, ton renoncement existe, ta lâcheté existe, mais toi cela fait longtemps que tu n’es qu’une piètre domestique offerte aux griefs et aux lassitudes d’un fou et que tu n’existes plus ! Parce que la question ce n’est pas s’il tabassera un jour ta gamine à mort, mais quand il tabassera ta gamine à mort ! Il faut partir, il n’y a aucune autre issue possible, pas d’autre choix, pas d’autre alternative, là aujourd’hui, maintenant, tu le sais tu, tu viens d’en prendre conscience si tu restes tu te condamnes et bien pire tu condamnes ton enfant, il faut partir immédiatement !"

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