Mon inspiration
- magenbenedettinunz
- 31 juil. 2015
- 2 min de lecture
Le journal ‘une folle. Mon inspiration.
Dansons ce tango, lascives, toi et moi, moites nous nous frôlons, de courbes lentes en vives coursives, nous nous entrelaçons, ma douce inspiration. Cruelle, parfois tu t’éloignes, mais d’un coup de reins créoles je te ramène, lâcheuse, contre mon sein offert à Éole ! Oui sous ton joug jaloux je plie et me cambre, te rend folle quand tu me fais vapeurs et cendres ! Brûlons en ce rythme d’une fière lenteur, quand en nos girons monte la moiteur, et si tu me plies sous ton jeu de jambes, moi je t’enveloppe d’une chaude langueur ! talons claquants, chignon ardent, jupes fendues, voilà soudainement nos corps fondus, l’un claquant fièrement cadence et chapeau, l’autre coulant la houle tes courbes enlaçant ! Tango, passionnées et entrelacées nous voilà tanguant, nos îles se balancent, nos volcans se hissent, ardentes dans cette pente où tu me glisses ou me dévisses en fonction du temps ! C’est un combat et souvent ta victoire et aussi aléatoire que mon talent ! Pourtant, dès que je hume en chacun de nos tissus les froissements, je suis sur la lune et à terre tombent les plumes de mes ailes d’enfants ! Tango, au rythme des mots nous sommes fusions, ô ma tendre inspiration, laisse-moi glisser entre tes jambes, en des entrechats aussi chauds que tendres et soudainement éloigne moi vaniteuse pour me rappeler à toi fiévreuse, oui en ce battement dansons sur ces pas, déchirons nos inlassables passions pour nous toiser d’un regard provocateur, nous fixer jusqu’au cœur, et sans compter les notes mineures qui nous hantent, plions encore délirantes sous les violentes vapeurs qui giclent de nos joies et nos peurs, glissons dans ce combat des âmes, qui un coup se voilent et se pâment, pour s’endormir dans le plaisir faste qui alterne à tous les orgasmes, vient me tournoyer tendre dulcinée, viens me vriller haletante, me faire pencher ruisselante, m’envoûter, fascinante et douce fée, viens injecter l’encre en spasme au fond de mon ventre, je ne suis qu’à toi, ne connais que ta douce loi, ne plie que quand ta langue me fouille et quand ton regard mon esprit brouille, je ne connais que toi pour me mettre en émois ! Viens à moi, dansons, ce tango entre rythme et mots, ébats et émois, je ne suis qu’à toi !
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